PVT et backpacking: tout sur leurs avantages et inconvénients

Dernière mise à jour: 24 décembre 2021

Ce qui t’entoure paraît morne et sans attrait. Tout semble simpliste et dull et quand tes proches s’extasient et s’excitent devant un rien, tu ne comprends pas quel est l’intérêt. There must be something more to this life, you’re thinking, sparkles and shine and thrills and intensity…

Tu as envie de vagabonder, d’explorer et de sortir de ta zone de confort. Tu t’imagines sur la route dans un autre pays, et ce, pendant un bon moment. Staying put just doesn’t seem like an option. Something’s gotta give.

En vérité, tu sembles mûr pour une aventure de plusieurs mois en backpacking ou pour un working holiday (programme de vacances-travail/PVT).

Il importe de prendre le temps de peser le pour et le contre de chaque option et de déterminer laquelle s’avère la meilleure pour toi. Ayant expérimenté les deux, je partage avec toi un peu de ma sagesse. 😉 Quels sont les avantages et les inconvénients du PVT et du backpacking? Quel est le pire qui puisse t’arriver, mais aussi le meilleur?

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Le PVT: avantages et inconvénients

Le PVT est un visa de vacances-travail. En d’autres mots, il te permet de travailler légalement dans un autre pays pendant douze à vingt-quatre mois. De nombreux états offrent des PVT aux adultes de moins de trente-cinq ans et le processus d’application n’est ni décourageant ni éreintant.

On te demandera de prouver que tu possèdes une certaine somme d’argent en banque, il te faudra remplir quelques papiers, puis patienter pour une approbation. Certains pays accordent une quantité limitée de visa de vacances-travail (c’est le cas du Canada), tandis que d’autres paraissent moins stricts. Ta nationalité a également une influence. Par exemple, être citoyen d’un pays du Commonwealth ouvre des portes.

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Les 4 avantages du PVT

1- L’argent

Il s’agit du plus grand avantage du PVT. En partant avec un visa de travail en poche, l’argent ne devient plus une source de stress. Il est possible de voyager quelques semaines pour ensuite travailler quelques mois (et ainsi de suite – that’s what I did: work for a few months, travel, repeat).

2- La culture

Il est indéniable que de travailler dans un autre pays permet de mieux connaître sa culture et de tisser des liens avec les gens locaux. Après un an ou deux dans une autre contrée, tu ne pourras faire autrement que d’adopter certaines de leurs habitudes et de les ramener à la maison.

Since my working holiday in the U.K., I drink tea with a dash of milk, I think in English half the time, I watch a lot of British tv shows (and I get their jokes), and I chose to work for an English School Board once I returned home. If I had backpacked around the U.K. for a few weeks, and then left, I probably wouldn’t be doing any of that.

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3- La langue

Le PVT peut également te permettre d’apprendre une autre langue. Les avantages de parler plus d’une langue sont multiples et cela t’ouvrira beaucoup de portes lorsque tu voudras te trouver un emploi stable une fois rentré à la maison. Et il n’y a pas de meilleure façon d’apprendre une langue que de se retrouver à un endroit où personne ne parle français. La nécessité de communiquer, le désir d’entrer en relation avec les autres et de se faire comprendre accélèrent grandement la vitesse à laquelle on maîtrise une langue.

There is no way I would speak the English I do today if it wasn’t for a year and a half spent in England and in Scotland (I sadly lost my British accent over the years to adopt the Canadian one, though).

4- Famille et amitié

Passer un an ou deux dans un autre pays donne l’occasion de se construire une nouvelle famille et de forger de réelles amitités avec des gens locaux. Le voyage permet de tisser des liens forts. Une fois de retour chez toi, tu seras assuré d’avoir un endroit où rester à l’autre bout du monde pour un prochain voyage.

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Les 6 inconvénients du PVT

1- Les déplacements

Le premier inconvénient est d’être plus limité dans ses déplacements. En travaillant à un endroit particulier, tu voyageras nécessairement à l’intérieur de ce même pays ou à travers les pays limitrophes. Aussi, le fait que tu aies un boulot peut réduire le temps mis à ta disposition pour une escapade ou un voyage.

2- L’hébergement

Déterminer où habiter durant ses vacances-travail peut aussi être un casse-tête. Louer un appartement pour quelques mois n’est pas simple partout et établir sa vie en permanence dans une auberge de jeunesse quand on doit suivre une routine et un horaire précis peut être agaçant.

Il existe également l’option d’être hébergé par son employeur qui permet d’économiser, mais qui limite tes possibilités de rencontres dans certains cas. Chacune de ces options comporte des pours et de contres et ce n’est pas aussi simple qu’il y paraît de trouver ce qui nous convient le mieux.

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3- Le piège des autres pvtistes

Certaines personnes passent à côté du plaisir de côtoyer les gens de la place et se forment un groupe d’amis originaires du même pays qu’eux, en PVT eux aussi. C’est clairement un piège à éviter. L’attrait du voyage n’est-il pas de s’ouvrir aux autres et de découvrir différentes habitudes, différentes modes de vie? S’entourer de ses comparses est rassurant au début, mais à long terme, cela empêche en quelque sort de bénéficier pleinement de ce que vivre à l’étranger signifie.

Most of the friends I made were English, Irish and Scottish (and some Aussies too, they are everywhere! 😉 ) I avoided French-Canadians at all costs.

4- La routine

La routine finit par s’installer. C’est impossible de faire autrement lorsqu’il y a un horaire de travail à respecter.

5- La normalité

L’ailleurs devient normal. Après plusieurs mois passés dans la même ville, cette dernière perd un peu de son éclat. Non pas que tu n’es pas heureux d’y être, mais la magie pâlit, faiblit, et ce qui était étranger devient désormais familier. La routine s’installe quelque peu et tu finis même par prendre, à l’étranger, les mêmes mauvaises habitudes que tu possédais à la maison. Après un temps, quand ton sens de l’émerveillement commence à être enfoui un peu trop loin, tu comprends que le temps est venu de rentrer à la maison.

6- Les économies

On est porté à dépenser plus d’argent et à être moins économe en ayant un pied-à-terre. On finit par avoir envie de magasiner, de passer des soirées au pub et de sortir au restaurant. Si ton but est de travailler quelques mois pour mettre des sous de côté et ensuite voyager, cela te demandera une grande discipline. Personnellement, je suis revenue de mon working holiday avec une petite dette à rembourser, mais tu sais bien que cela en a valu la peine.

Long voyage en backpacking: avantages et inconvénients

Se trouver un boulot dans un autre pays entraîne une certaine dose de stress, particulièrement pour les voyageurs introvertis, et tu peux te sentir intimidé par le fait de devoir approcher des employeurs à un endroit où tu ne maîtrises pas la langue. Un voyage en backpacking est peut-être une meilleure option pour toi dans ce cas. Tu peux prendre une année de césure, comme pour un PVT, mais tu passes les premiers mois à travailler à temps plein près de chez toi. Ensuite, quand tu as accumulé assez d’argent, tu prends la route pour plusieurs mois.

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Les 4 avantages d’un long voyage en backpacking

1- La liberté

Voyager en backpacking équivaut à vivre la liberté totale. Tu vas où tu veux quand tu veux et au rythme qui te plaît. Rien ne te retiens et tu n’as aucune attache. Nulle part. Jamais. C’est exaltant.

2- La flexibilité

Choisir de voyager plusieurs mois en backpacking offre la possibilité de visiter plus d’un continent. En PVT, on se limite bien souvent à l’exploration du continent sur lequel on travaille. Prendre un gap year pour ne faire que du backpacking te permet d’utiliser ton pays natal comme pied-à-terre et de partir plusieurs semaines dans une direction, de rentrer à la maison, puis de partir explorer un autre continent une semaine ou deux après.

3- Le salaire

En travaillant dans ton pays natal, il est fort probable que tu puisses obtenir un boulot mieux rémunéré qu’en PVT et accumuler ainsi plus rapidement les fonds nécessaires pour de longs mois sur la route. Il est plus facile d’avoir la discipline d’économiser en demeurant à la maison qu’en PVT dans un autre pays.

4- L’émerveillement

Tu es émerveillé. Tout le temps. Tu passes d’un endroit à l’autre et n’en finis plus de découvrir de nouvelles coutumes, de nouvelles saveurs et de nouveaux paysages. Tu apprends à savourer l’instant et chaque nouveau paysage. Voyager en backpacking pendant plusieurs mois te rend extrêmement reconnaissant de vivre ce genre d’expérience. Tu apprends et comprends la signification de la gratitude.

Les 6 inconvénients d’un long voyage en backpacking

1- Les amis

Il est plus difficile de forger de réelles amitiés en voyageant sac au dos puisque tu n’es que de passage partout où tu vas. La solitude pèse un peu plus qu’en PVT. Lorsque cela arrive, choisir de poser son sac deux ou trois semaines au même endroit peut aider.

2- Recommencer à zéro

À chaque nouvelle auberge de jeunesse, tu recommences à zéro les présentations, ton histoire, la recherche de copains temporaires. C’est moralement épuisant.

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3- La fatigue

Voyager sans arrêt pendant plusieurs mois est éreintant. Vraiment. Par moment, tu perdras quelques jours de voyage pour simplement dormir tous les après-midis à l’auberge de jeunesse. La fatigue finit également par affecter ton moral et une déprime passagère peut t’assaillir durant quelques jours.

4- Le mal du pays

En voyageant longtemps en backpacking, le mal du pays te rattrapera éventuellement. You’re always on the move, you sometimes are alone for a few days in a row, and you don’t necessarily make friends everywhere you go. That is particularly true if you are traveling by yourself.

I was lucky enough to make friends almost everywhere, but in Finland, I spent two weeks all by myself, and some days I couldn’t help but feel lonely and wondered what the hell I was doing up in the Arctic Circle. (And then I met Santa.)

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5- Le budget

Surveiller sans cesse son budget pour être en mesure de demeurer sur la route le plus longtemps possible peut être lassant. À la limite, on peut se sentir brimé.

6- Les privations

C’est inévitable. Tu dormiras dans les trains, les gares et les aéroports pour économiser. Tu sauteras quelques repas ici et là. Certains te trouveront trop économe, à la limite avare. Et tu devras te priver de plusieurs aventures et excursions. Il s’agit de la seule façon de demeurer sur la route plusieurs mois.

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Mot de la fin

There is no right or wrong et peu importe le choix que tu feras, tu reviendras changé, allumé, curieux et passionné. You will be filled with love for foreign lands, with the beauty of landscapes never seen before, and with the warmth of unexpected encounters. And all of that, you will forever carry in your heart.

Le meilleur et le pire du PVT et du backpacking t’ont maintenant été révélés. Il faut évidemment tenir compte des avantages et des inconvénients de chaque option avant de faire un choix, mais au bout du compte, il faut te laisser guider par ta réelle envie. Alors, opteras-tu pour des vacances-travail ou un long voyage sac au dos? Comme toujours, je suis curieuse de te lire en commentaire!

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En-tête de l’article: Image par rverro de Pixabay

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