La fois où… – TAG Voyage

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Il y a tellement d’anecdotes qui s’accumulent au fil de nos voyages! On les relate souvent en commençant par: « Ah oui! Je me rappelle de cette fois où… » Dans cet article, j’ai choisi de te raconter plusieurs histoires de voyage en espérant que cela te fasse sourire et te rappelle tes propres aventures.

De plus, puisque le blogue fêtera sous peu son premier anniversaire, j’ai décidé de redonner à la communauté de blogueurs pour souligner l’événement. Cet article est donc un TAG sous le thème du voyage que tu peux réutiliser à ta guise si tu écris toi aussi un blogue. Je te demande simplement de préciser que tu as trouvé ce TAG sur ce blogue et d’inclure un lien vers mon site. J’espère que le sujet t’inspirera!

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TAG voyage: La fois où…

1. La fois où j’ai attendu en ligne trop longtemps

Visiter New York City entre Noël et le Jour de l’an est un bon choix. On n’y retrouve pas les mêmes foules qu’en été et la ville est très belle sous la neige, d’autant plus qu’on la décore pour le temps des fêtes. Or, même s’il y a moins de touristes, on n’est jamais entièrement seul à New York. Ce jour-là, mon amie et moi avions décidé de grimper tout en haut de l’Empire State Building. Évidemment, d’autres avaient eu cette idée aussi. Nous avons patienté en ligne deux heures trente avant d’enfin atteindre l’ascenseur qui nous ferait gravir les 102 étages en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Une fois rendues en haut, il faisait déjà nuit, donc la vue sur la ville n’était pas celle que l’on espérait. C’était très joli de voir Manhattan en soirée sous cet angle et plutôt cool de songer à tous les films où l’Empire State Building figure, mais je ne peux pas dire que cela valait les trois heures passées à cet endroit. Elles auraient été mieux investies à découvrir autre chose, les deux pieds sur terre.

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2. La fois où j’ai dû aller à l’hôpital

J’habitais dans une petite ville près de Londres et je m’y étais fait quelques amis. L’un deux m’avait demandé de venir le rejoindre chez lui un après-midi. J’avais décidé de m’y rendre à pied, mais je ne connaissais pas particulièrement bien le secteur. Je me suis donc perdue. En rebroussant chemin, j’ai téléphoné à mon ami de la station de train et il m’a intimé de ne pas bouger, disant qu’il viendrait me rejoindre. Il est arrivé en bicyclette et nous avons décidé d’y grimper tous les deux: lui installé sur le siège et moi assise sur la barre juste devant. Mes jambes se sont prises dans les roues après quelques minutes et nous avons subi toute une débarque! On a roulé l’un par-dessus l’autre plusieurs fois, la bicyclette toujours accrochée à mes jambes. D’un point de vue extérieur, nul doute que cela paraissait rigolo, mais ça a fait très mal! (Définitivement le genre de vidéo que l’on verrait à l’émission Science of Stupid…)

Après s’être remis de nos émotions, mon ami a tenté d’embarquer de nouveau sur la bicyclette et c’est à ce moment qu’il a réalisé qu’il ne pouvait plus plier ses coudes. De mon côté, j’ai constaté qu’une traînée de sang coulait de mon nez jusqu’à mes lèvres. Je suis donc retournée à la station de train, cette fois pour appeler le 999 (ou ai-je fait le 111? Je ne sais plus!). Une ambulance s’est pointée pour nous emmener à l’hôpital. Mon ami s’était cassé les deux coudes (aïe!!!) et il a dû retourner vivre chez sa mère le temps de la guérison. Il avait les deux bras plâtrés! Quant à moi, j’ai eu une bonne égratignure sur le nez qui m’a défigurée quelques semaines, sans plus. Le médecin a été hyper sympathique et ne m’a jamais demandé des papiers d’assurances médicales. Il m’a remis une pommade et m’a soignée gratuitement.

Heureusement, car en y repensant bien, je crois que je n’avais pas souscrit à une assurance médicale avant de quitter pour le U.K. (Cela n’est vraiment pas un conseil que je te donne!)

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Photo by Annie Spratt on Unsplash

3. La fois où je n’ai rien vu

Le guide Lonely Planet disait: « It’s so scenic that it hurts. » Alors tu crois bien que j’ai voulu faire cette randonnée et me rendre au sommet de cette montagne. Or, le temps était tellement gris, brumeux et nuageux, qu’on a fait la promenade en ne voyant rien à plus de deux mètres devant soi et, au bout de la route, on n’apercevait rien de plus que cette même brume qui nous encerclait depuis une heure déjà. Nous sommes redescendus, déçus, mais en riant tout de même. Il ne faut pas se laisser abattre par les aléas de la température en voyageant; ce sont des choses que nous ne contrôlons pas.

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4. La fois où je suis tombée amoureuse

Quel beau souvenir! Plusieurs semaines après mon arrivée à Édimbourg, j’ai déniché un boulot de serveuse dans un restaurant italien. Il était tenu par une véritable mamma qui surveillait tout, qui dirigeait son personnel avec sévérité et rectitude et qui critiquait tout et tout le monde sans arrêt. À ce restaurant travaillait déjà un Écossais, a real local. Oh, il était vraiment un beau garçon! Il me plaisait bien et on rigolait quand on travaillait ensemble, mais sans plus. Un soir, il a commis quelques erreurs parmi les commandes des clients. La mamma s’est fâchée et a clamé haut et fort devant tout le monde que c’était de ma faute et qu’il n’arrivait plus à se concentrer depuis que la Canadienne était là.

À partir de ce moment, les choses ont déboulé et nous sommes restés ensemble presqu’une année complète, jusqu’à mon retour au Canada. Nous savions dès le départ que ce serait un amour impossible à long terme et que ça ne durerait pas. C’est peut-être pour cela que la relation a été parfaite. We made it count. Je n’y repense pas avec chagrin ou nostalgie. C’était tout simplement une belle période et sa beauté vient justement du fait qu’elle n’a pas duré éternellement. And I sure wish him well.

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Vue de Holyrood Park sur la ville d'Edimbourg et montagnes en arrière plan

5. La fois où j’ai été déçue d’un endroit

Je suis désolée, Amsterdam, mais toi et moi n’avons pas cliqué. Je ne saurais l’expliquer, car la ville est jolie avec les canaux qui la parcourent et les centaines de cyclistes qui se faufilent ici et là. Toutefois, Amsterdam a simplement été un endroit où je ne me suis pas sentie bien, où je n’avais pas l’impression d’être à ma place. Après quelques jours, j’ai vite eu envie de quitter. La vibe, l’air ambiant, ça ne marchait tout simplement pas pour moi.

6. La fois où le temps de transport a été interminable

J’ai passé à quelques reprises plus de 24 heures dans les aéroports ou les gares de train et d’autobus afin de parcourir une distance pourtant pas si énorme. Les délais et les vols manqués ou trop espacés sont coupables. Je crois que le temps de transport le plus long a été mon vol vers l’Alaska. Nous avions utilisé des points accumulés auprès d’une compagnie aérienne pour payer les billets d’avion. Il fallait donc passer par les États-Unis plutôt que Vancouver. Cela n’a pas été une erreur, car j’ai économisé des centaines de dollars, mais se rendre à Anchorage fut interminable. Trois vols ont été nécessaires. Nous sommes partis de Montréal pour se rendre à Atlanta (donc aller au sud pour une destination finale complètement au nord…!), puis à Salt Lake City et, enfin, à Anchorage. Au total, cela a pris plus d’une journée complète. Deux vols sur trois ont décollé avec deux heures de retard et les compagnies de location de voiture étaient fermées une fois atterris en Alaska. Nous avons dû attendre l’aurore pour sortir de l’aéroport et entamer notre voyage. Rien d’alarmant, mais tout simplement épuisant.

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7. La fois où j’aurais dû louer une autre voiture

Baja California, tu connais? Il s’agit d’une superbe région du Mexique à explorer et il faut bien sûr sortir de Cabo San Lucas pour l’apprécier à sa juste valeur, car cette ville demeure tout de même très américanisée. Nous avions donc loué une voiture, mais puisque nous ne possédions pas beaucoup d’argent, nous avions sélectionné ce qu’il y avait de moins cher: une vieille Beetle blanche qui démarrait avec peine et faisait un bruit d’enfer. Jeune, naïve et toujours prête pour une nouvelle aventure, je n’y ai pas pensé à deux fois. Mal renseignés et simplement heureux d’explorer, nous sommes partis. Nous n’avions pas anticipé les routes désertiques sur des dizaines de kilomètres sans jamais rencontrer âme qui vive ni station service. En chemin, nous avons croisé plusieurs autres Beetle comme la nôtre dont trois en panne sur le bord de la route. Stressant! Ce road trip s’est avéré plus inquiétant que libérateur, car j’ai passé la majorité du temps à angoisser. Chaque fois qu’on éteignait le moteur, je craignais de ne pas être capable de le repartir. Inutile de dire que j’étais bien heureuse de rendre les clés une fois de retour à Cabo San Lucas!

8. La fois où je suis tombée en panne (ou presque)

C’est souvent lorsqu’on explore sa propre contrée qu’on est le moins prudent. Mon copain et moi faisions le tour de l’Île d’Orléans, près de la ville de Québec. C’était un long week-end et nous n’étions pas les seuls à avoir eu cette idée. Il y avait foule. On circulait à la queue leu leu et il y avait un bouchon monstre sur les derniers kilomètres menant au pont. L’indicateur de niveau de carburant clignotait avec insistance depuis longtemps sans que nous ayons croisé d’endroit où faire le plein. Coincés dans le trafic sans pouvoir avancer, l’aiguille déjà bien sous le zéro, nous commencions à être nerveux. Nous allions tomber en panne, cela semblait inévitable. Et qui a envie de manquer d’essence ainsi? Quelle galère ce serait… Non seulement il faudrait marcher jusqu’à la station la plus proche, mais en plus on empirerait l’embouteillage.

Heureusement, aucun ennui n’est arrivé. Une fois passés le pont, nous sommes arrêtés à la première station service où nous avons rempli le réservoir de 58,5 litres d’essence alors qu’il pouvait en contenir 60. Ouf! Il s’en était fallu de peu!

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9. La fois où j’ai eu peur pour ma sécurité

Ça ne m’est jamais vraiment arrivé, mais je trouvais que c’était une bonne question à inclure dans le TAG pour les autres blogueurs. 😉 Quelques fois, je me suis sentie mal à l’aise dans certains quartiers de Londres et je me suis déjà fait regarder drôlement par des hommes alors que je circulais la nuit venue à Barcelone et à Porto. Bien que cela m’ait rendue nerveuse, je ne peux pas dire avoir déjà eu vraiment peur ou avoir senti que je courais un danger quelconque. C’est une chance, car ce n’est pas toujours évident d’être une femme en voyage. On se sent toujours plus vulnérable que les hommes, malheureusement. D’un autre côté, je suis hyper prudente et je n’ai aucune graine de témérité en moi, je ne fais donc pas exprès de me mettre dans des situations qui pourraient mal tourner.

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Photo by Amos Bar-Zeev on Unsplash

10. La fois où j’ai un peu trop fêté

C’était à Brighton, en Angleterre. Ma copine et moi avions rencontré deux Norvégiens à l’auberge de jeunesse et nous avions décidé de sortir ensemble au pub. Nous avons tous beaucoup trop bu! Le souvenir est vague, mais je me rappelle que nous avons fait un détour par la plage en revenant du pub avant de rentrer à l’auberge de jeunesse. Cette dernière imposait un couvre-feu à minuit. (De toute façon, les pubs ferment à 23 heures en Angleterre.) En se réveillant le lendemain matin, ma copine et moi avons constaté que les lits de nos comparses scandinaves étaient vides. (Oui, cette auberge était étrange: garçons et filles partageaient un seul et même dortoir. C’était le chaos total, mais ce sera une histoire pour une autre fois). Un peu inquiètes, nous avons fait le tour de l’auberge en demandant à tout le monde s’ils avaient vu nos amis quelque part. Un souvenir flou m’est revenu, celui d’un bref instant sur la plage, et nous avons décidé de nous y rendre. Nous y avons trouvé nos deux Norvégiens encore endormis sur les gallets.

Quand tu as tellement fêté que tu ne réalises même pas que tes amis ne te suivent plus, ce n’est pas bon signe, surtout en voyage! Les choses auraient pu mal tourner.

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11. La fois où un gars flirtait un peu trop

Je pourrais parler de ce vendeur dans un marché turc qui voulait me vendre une babiole pour « one hundred and a kiss », mais je vais plutôt mentionner cet autre voyageur qui faisait partie de notre groupe. J’ai choisi de visiter la Turquie avec Contiki et de faire un tour organisé. Je ne regrette pas ce choix, cela s’est avéré un voyage fantastique! Or, on ne peut pas aimer tout le monde dans un groupe d’une trentaine de personnes et, sans le vouloir, j’étais tombée dans l’oeil de cet homme. Il ne me plaisait vraiment pas, je ne faisais rien pour l’encourager, mais il était un vrai pot de colle. Toujours sur mes talons, toujours à tenter d’entamer la conversation et à me demander si j’avais besoin de quoi que ce soit et à insister pour partager sa crème solaire, sa bouteille d’eau (yark) et à m’offrir de m’asseoir à ses côtés dans le bus (lassant). Il ne semblait pas comprendre un refus poli pas plus qu’un refus dégoûté ou un non catégorique.

Comment m’en suis-je sortie? Girl Power. Plusieurs Américaines du groupe se sont rendues compte du malaise que la situation engendrait et ne m’ont jamais laissée seule de tout le voyage. Partout où j’allais, l’une d’elle me suivait ou faisait mine d’accaparer mon attention, constituant un semblant de mur invisible entre moi et monsieur. Ce n’était pas agaçant, j’ai ainsi créé de belles amitiés et de beaux liens. Quant à monsieur, il a fini par lâcher prise et, malheureusement pour lui, a passé la majorité du voyage plutôt seul et isolé. Somewhat sad, but he sort of brought it on himself.

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12. La fois où j’avais mal organisé mon voyage

Je l’ai affirmé plus haut: Quand on voyage à travers son propre pays, on tend à être moins prudent et moins organisé. Cela a été mon cas en Nouvelle-Écosse. Je suis arrivée sans réservation d’auto, sans réservation d’hébergement, sans itinéraire, sans plan. J’avais à peine lu le guide de voyage avant de partir. Je sais bien que des tas de gens voyagent ainsi, mais personnellement, ce n’est pas le type de voyage dans lequel je me sens bien. Bien que je garde toujours de la place pour l’improvisation, j’aime que les grandes lignes soient dessinées et avoir une idée globale de ce à quoi le voyage ressemblera. J’ai vu l’essentiel de ce que la Nouvelle-Écosse a à offrir, mais tout a été tellement décousu! Parcourir 200 km pour reculer de 350 autres, dormir dans des endroits qui coûtaient plus que ce que mon budget me permettait, perdre du temps en transport en commun alors qu’une voiture était de toute évidence the way to go, etc.

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13. La fois où il faisait juste trop chaud (ou trop froid)

Je ne suis vraiment pas une fan des resorts. Je n’ai rien contre les gens qui veulent aller passer une semaine sur la plage à relaxer, mais ce n’est vraiment pas mon truc. J’ai besoin d’explorer et d’aller me promener, de découvrir ce qu’un endroit dissimule derrière les repères pour touristes. Toutefois, lorsque mon frère a décidé de faire un destination wedding à Cuba, il est bien évident que j’y suis allée en me promettant de faire une excursion ou deux et de ne pas passer mon temps à la plage ou à la piscine.

Je semblais avoir complètement oublié qu’à Cuba, en juillet, on brûle sous 40 degrés Celsius avec un taux d’humidité absolument infernal. Il faisait TELLEMENT chaud! J’étais déjà trempée de la tête aux pieds simplement en marchant de ma chambre à l’ascenseur. Je transpirais littéralement des fesses, la sueur coulait le long de ma nuque et mon visage n’était plus qu’un mélange graisseux de sébum et de crème solaire. Le jour du mariage, à 16 heures sur la plage, les garçons d’honneur avaient tellement chaud que leurs pantalons se sont retrouvés en lavette en moins de cinq minutes et qu’on aurait pu tordre leur chemise.

Je tolère assez bien les canicules, mais pas de là à dire que j’avais envie de grimper une montagne ou d’errer à travers La Havane dans cette chaleur torride et étouffante. Inutile de mentionner que j’ai fait exactement le contraire que ce que je m’étais promis: J’ai passé la semaine sur le bord de l’eau et je n’ai rien visité! (It’s fine. I have been to Cuba three times, and saw plenty of it.)

J’espère que ces mésaventures t’ont diverti et, surtout, qu’elles t’ont permis de t’évader un peu durant cette grise pandémie! Quelle fois as-tu envie de partager avec moi en commentaire? Tu sais bien que je suis curieuse! Et si tu choisis de poursuivre le TAG sur ton blogue, profites-en pour laisser le lien vers ton article pour que je puisse le lire avec plaisir.

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En-tête de l’article: Image by rana88888 from Pixabay

Cheers for reading!

11 commentaires sur “La fois où… – TAG Voyage

  1. J’adore l’idée de l’article, j’ai quelques mésaventures proches des tiennes 😀
    Je me le note pour un des articles à venir chez moi 🙂

  2. Très chouette ce partage d’anecdotes 😊 celle du girls power notamment, c’est bien de savoir que tu peux compter sur la solidarité féminine à l’internationale 😁😁

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