
Un premier voyage en Inde met au défi, émerveille, déstabilise, étonne, attendri, bref, il nous fait passer par toute la gamme des émotions! En fait, une surprise n’attend pas l’autre pour le voyageur qui en est à ses premiers pas dans ce vaste pays.
Rien n’est stable dans le monde du voyage. N’oublie pas de vérifier les avertissements de ton gouvernement ainsi que ceux de ta destination avant de t’aventurer quelque part. De plus, même si je garde mes articles le plus à jour possible, il est de la responsabilité du voyageur de vérifier toute information trouvée sur ce blogue auprès des diverses instances et organisations officielles et de consulter un guide de voyage. (Lire toutes les conditions d’utilisation du site)
19 surprises de mon premier voyage en Inde
Quand j’ai décidé d’aller en Inde, une fois ma demande de visa complétée, une fébrilité s’est emparée de moi à l’idée d’explorer cette contrée sans pareil. J’avais bien préparé mon voyage, mais je savais aussi qu’être prête mentalement pour quelque chose ne signifie pas que l’expérience en sera facile.
En réalité, l’Inde m’a constamment surprise et déboussolée. J’y ai perdu tous mes repères, ma logique n’a pas servi à grand chose et j’ai certainement repoussé mes limites. Or, il faut aussi savoir qu’avec la bonne attitude, tout cela demeure enlevant et stimulant.
Un premier voyage en Inde a de quoi surprendre et remplir un carnet de voyage d’anecdotes! Je partage ici 19 aspects de la vie indienne qui m’ont agréablement étonnée. Je raconte avec déférence la beauté des découvertes d’un premier voyage en Inde.
(Note que j’ai visité le sud du pays et que je ne suis pas allée à New Delhi ni dans le Rajasthan.)
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1. Risquer sa vie quand on traverse la rue à son premier voyage en Inde
C’est une des première choses que j’ai constatée: je laisserai peut-être ma vie là, sur un coin de rue…!
D’abord, la conduite se fait à gauche, il faut donc faire gaffe. Puis, il n’y a pas nécessairement de coin de rue en tant que tel et les passages pour piétons s’avèrent un concept apparemment incompris (bien qu’ils soient bel et bien là, clairement peints sur la chaussée!)
Enfin, la circulation arrive littéralement de partout. Les voitures, les rickshaws, les motos, les chiens, les vaches, dans le bon sens et en sens inverse, dans leur voie et en dehors…
Alors, comment traverser? Suivre quelqu’un de la place et quand il y va, tu pars aussi!
Mon meilleur conseil: Pour un premier voyage en Inde, je te conseille d’engager un chauffeur privé ou de suivre un ou plusieurs tours guidés. Louer une voiture et conduire serait particulièrement téméraire. À l’extérieur des grands centres, louer une motocyclette peut être intéressant pour les plus braves. Voyager en train et en autobus est aussi possible, mais il faut avoir du temps, être sûr de soi et bien se renseigner au préalable.
Consulte Get Your Guide pour une liste complète des activités et des tours guidés offerts en petits groupes. Get Your Guide fait rayonner le tourisme durable partout à travers le monde. ⬇
2. Le non qui veut dire oui
Au début, je ne comprenais pas trop ce que cela voulait dire lorsqu’on me répondait par un hochement de tête, de gauche à droite. Cela ressemble à un non inversé et prête à confusion puisqu’il signifie “ok” ou “oui”.
3. La chambre d’hôtel ne ressemble pas à la photo
En Inde, on apprend à la vitesse de l’éclair et on ne répète jamais la même erreur!
Les sites de réservation d’hébergement montrent des chambres impeccables. Pourquoi se méfier? Eh bien! En réalité, ta chambre d’hôtel 4 étoiles est un trou à rats, mais puisque tu as payé avant de t’y rendre, il n’y a plus rien à faire!
Mon meilleur conseil: Il faut faire comme les Indiens, soit demander à voir la chambre en arrivant à l’hôtel avant de débourser quoi que ce soit. Si c’est un taudis, on décline poliment, mais fermement.
⇨ Faire une recherche d’hébergement directement sur Booking.com, Hotels.com, Trip Advisor ou Expedia.
4. Une douche ne ressemble pas toujours à une douche
So here’s the thing: Peut-être que, sur le site de réservation, il n’est pas précisé si la salle de bain possède une douche ou non. Il est aussi possible que le site de l’hôtel stipule la présence d’une douche, mais cela ne veut pas dire qu’elle fonctionne.
Dans les deux cas, la salle de bain comprendra un lavabo, un lave-pieds dans l’espace douche et deux seaux (un petit et un grand). L’idée est de remplir le grand seau d’eau chaude et de s’asperger avec le petit.
Good times!

5. Le klaxon est un langage
Si on n’y prête pas attention, les coups de klaxon que l’on entend à n’en plus finir se résument à une cacophonie. Or, un coup, deux coups ou trois coups signifient quelque chose de différent de même qu’un looooooong coup ne veut pas dire la même chose qu’un bref klaxonnement.
Mon meilleur conseil: Pour apprécier l’Inde, tu dois être capable de t’arrêter, d’observer et d’absorber sans jugement.
6. Les Indiens ne se comprennent pas entre eux
Au départ, je m’inquiétais de ne pas parler hindi et d’éprouver de la difficulté à comprendre l’accent des Indiens lorsqu’ils s’expriment en anglais.
But I shouldn’t have worried! Avec plusieurs centaines de langues parlées au pays, même les Indiens ont de la difficulté à se comprendre entre eux. Certains ne parlent pas l’hindi ou l’anglais ou ni l’une ni l’autre de ces langues ce qui rend les communications entre Indiens, au quotidien, savoureuses à observer.
Malgré tout, il existe une unité et un respect palpable entre les natifs des différentes langues lorsqu’ils se parlent.

7. La minorité visible, c’est moi!
À chacun des sites touristiques que j’ai visités, des enfants et des femmes émerveillés me demandaient s’ils pouvaient prendre une photo avec moi.
(Des hommes aussi, mais à eux je répondais poliment non et marchais dans une autre direction.)
J’en comprenais qu’ils n’avaient jamais vu auparavant d’étrangère blanche et qu’en croiser une au cours d’une visite d’un lieu symbolique représentait un événement peu banal.
Je n’arrivais pas à dire non aux enfants qui sont tout simplement magnifiques, mais le temps de prendre un ou deux clichés et un attroupement se massait autour de moi et chacun espérait avoir son propre selfie en ma compagnie. 😅
Dans les hôtels, les restaurants ou les rues, on ne me demandait pas de photo, mais des enfants tiraient le sari de leur mère en me pointant du doigt, fascinés, ou bien la famille au grand complet me fixait sans gêne. (Cela n’avait rien à voir avec un once-over à l’américaine, car leurs yeux ne contemplaient que mon visage et ne me quittaient pas.)
Captivant pour eux, malaisant pour moi de vivre comme si j’étais une célébrité! Et, à la longue, drainant.
Mon meilleur conseil: Il n’y a aucune obligation à dire oui aux demandes de photos. Si cela te met mal à l’aise, dire non en l’agrémentant d’un refus de la main suffit. Tu ne devrais pas te faire importuner outre mesure.
Un des meilleurs achats que j’ai fait avant de partir en voyage est de me procurer un nouveau sac à dos de voyage et un sac antivol. Voici deux modèles intéressants:
8. Je paie trop pour tout
Je ne peux pas dire que cela ait été une surprise. L’Inde fait partie de ces pays où l’on demande toujours une plus grosse somme d’argent aux touristes occidentaux.
Parfois, le tout est clairement indiqué. Par exemple, le prix d’entrée à un site touristique est de 25 rupees pour les Indiens et de 300 pour les étrangers. On te pointe du doigt, on te fait clairement savoir que tu n’es pas Indienne et que tu dois payer le prix en conséquence. (Parfois, c’est légèrement agressant.)
À d’autres moments, c’est plus subtil. Tu le vois dans le regard des gens, tu perçois les échanges non-verbaux que deux personnes se lancent, tu constates combien de rupees la personne avant toi a payé et combien on te demande, etc.
Personnellement, cela me faisait sourire. Je suis mauvaise négociatrice et bonne joueuse. Cependant, il y a deux standards et c’est carrément sans gêne que l’on impose aux visiteurs un paiment plus élevé. Sans parler de la commission que ton chauffeur de rickshaw, ton guide, bref n’importe qui qui te rend un service reçoit s’il t’amène quelque part où tu effectues un achat.
Mon meilleur conseil: Don’t sweat the small stuff. Au final, c’est quelques dollars de plus que tu paieras au fil des jours. Cela ne vaut pas la peine d’argumenter, de s’obstiner ou de négocier à la dure. Le chanceux, c’est toi qui voyages. Donne à celui qui survit à peine sans y penser à deux fois.
Pour préparer mon voyage en Inde, j’ai utilisé:
- Kayak pour trouver un vol à meilleur prix
- Booking.com pour trouver les meilleurs hôtels à bas prix à la dernière minute
- Trip Advisor pour connaître l’opinion d’autres voyageurs
- Get Your Guide pour découvrir des tours guidés
9. Ce n’est pas aussi sale que je l’imaginais
L’Inde n’est pas le dépotoir à ciel ouvert que j’envisageais. Il est vrai que les bordures de rue sont remplies de déchets et que sur les plages s’amoncellent des détritus ici et là.
Or, les temples sont propres, les vêtements des gens sont impeccables et la majorité des étals au marché présentent des produits frais.
Au fil des jours, je ne voyais plus vraiment la saleté. On s’habitue à tout.
Mon meilleur conseil: Il faut fermer les yeux sur beaucoup de choses: la propreté des toilettes publiques, l’hygiène des cuisines des restaurants, les tasses dans lesquelles des centaines d’autres ont bu avant toi (savamment, sans s’y coller les lèvres), etc. Rien n’est aussi aseptisé qu’au Canada, qu’aux États-Unis ou qu’en Europe. Il n’y a rien d’autre à faire que de lâcher prise, sinon cela va ruiner ton voyage.
10. Les jeunes hommes sont les pires
Les jeunes hommes me rendaient mal à l’aise. (Disons de 16 à 25 ans.)
Il est arrivé qu’ils me disent quelque chose d’inapproprié lorsque je passais près d’eux ou encore qu’ils m’effleurent le bras ou la jambe en passant trop près de moi intentionnellement.
Cela est arrivé dans des marchés ou des endroits publics courus, alors je ne me suis jamais sentie en danger. C’était simplement déconcertant et dérangeant, car la barrière de la langue m’empêchait de les remettre à leur place et j’évitais de croiser leur regard pour ne pas que cela soit perçu comme une invitation.
Sinon, je dois dire que j’ai trouvé les hommes ayant passé ce stade de la vie respectueux envers moi et prêts à aider.
Mon meilleur conseil: C’est facile de ne jamais se retrouver seule en restant dans les lieux fréquentés. Si quelqu’un tente quelque chose d’exagéré ou d’inapproprié, parle très fort et gesticule. La foule va s’occuper de ton problème.
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11. Le calme dans le chaos
Ceci m’a marquée au cours de ce premier voyage en Inde: le calme dans le chaos. Bien qu’il y ait du bruit et de l’action tout le temps et partout (et à la sortie des classes, c’est dix fois pire!), les gens déambulent dans ce capharnaüm calmement.
Les transactions s’effectuent tranquillement, les gens marchent lentement, on ne se crie pas par la tête et il n’y a pas de rage au volant. Bref, en y regardant rapidement, on croirait à un manque total d’ordre, mais en s’y attardant, on ressent une certaine paisibilité.
12. La dévotion et le laisser-aller
Je ne prétends pas avoir saisi la moitié de ce que les gens faisaient dans les temples. Les chants, les prières, les offrandes, les gestes, souvent ils dépassaient mes connaissances et je n’avais aucune idée de ce qui se déroulait devant moi.
Or, je n’en étais pas moins fascinée, car jamais auparavant je n’avais observé de gens si intensément et magnifiquement dévoués envers leur dieu.
Puis, j’ai admiré différents états méditatifs au ashram et y pratiquer la méditation m’a fait verser des larmes.
Aussi, une chose est ressortie pour moi: le lâcher-prise dans la vie en générale. Les Indiens sont capables d’un lâcher-prise que l’on a tout à gagner à adopter. S’incliner devant la volonté d’un dieu, oui, mais aussi s’incliner devant les aléas de la vie le coeur débordant d’humilité et de déférence.


13. On mange avec les mains
Cela n’est pas partout, évidemment. Toutefois, il peut s’avérer mal vu de demander des ustensiles au temple (les restaurants en auront). Il existe une technique (non maîtrisée de mon côté!), mais il s’agit du genre de choses où tu fonces sans te poser mille questions.
Mon meilleur conseil: La majorité des restaurants ont un lavabo où se rafraîchir avant de manger. Le hic est qu’on n’y trouve pas toujours de savon. Aie sur toi du désinfectant pour les mains. Consulte également mes essentiels de voyage.
14. Les currys, c’est aussi au petit-déjeuner
It takes some getting used to. En toute honnêteté, j’ai eu beaucoup de difficulté avec les petit-déjeuners indiens. Les pains à base de riz et les plats épicés en sauce de bon matin restaient difficiles à avaler pour moi.
Heureusement, plusieurs hôtels offraient quelques options occidentales.
Mon meilleur conseil: Demande au serveur s’il y a du pain et de la confiture. Plusieurs auberges et hôtels en ont même s’ils ne les mettent pas en vue au buffet.

15. Dire que c’était mon premier voyage en Inde et que j’ai aimé Mumbai…!
J’avais peur de Mumbai. (Et je ne te parle même pas de New Delhi…!) Or, c’est probablement la ville qui m’a le plus agréablement surprise.
Mumbai m’a charmée alors que je ne m’y attendais pas du tout. Cette ville possède une belle énergie, des vieux quartiers attrayants, des marchés stimulants, des boutiques et des restaurants modernes tout étant située en bord de mer.
Les bidonvilles s’étalent aux pieds des gratte-ciel, la pauvreté côtoie la richesse, oui, absolument. Des enfants quêtent alors que des femmes s’achètent des bijoux luxueux à deux pas. Et pourtant, l’énergie furieuse de cette ville attire et envoûte rapidement.
16. On a toujours les pieds sales
On lâche prise assez vite sur la propreté de ses pieds au cours d’un premier voyage en Inde! Se promener pieds nus aux sites touristiques et aux temples, se balader dans des rues en terre battue, marcher en ville après le déluge de la mousson, tout cela contribue à des orteils crasseux.
On comprend également rapidement pourquoi chaque salle de bain est équippée d’un lave-pieds!

17. Mourir asphyxiée par un rickshaw au cours de son premier voyage en Inde
Personne ne te prévient de la brutalité des rickshaws. Ils sont hyper pratiques et présents à tous les coins de rues dans la majorité des villes et des endroits touristiques. (Et pas besoin de les chercher, ils vont te trouver!)
Par contre, une fois à bord, tu as carrément l’impression d’avoir le nez relié au tuyau d’échappement.
18. Quand ton thé est de la taille d’un espresso…
… tu en bois dix fois par jour. Il est vrai que j’ai appris à boire du thé en Angleterre, dans un mug. Ceci peut expliquer ma surprise face à la taille des tasses de masala que boivent les Indiens.
Il y a des stands de thé partout, partout, partout. Et on s’arrête pour boire un thé tout le temps, tout le temps, tout le temps.

19. Premier voyage en Inde: Somme toute, je suis en sécurité
Mis à part à deux ou trois endroits où j’étais mal à l’aise, entourée de trop d’hommes ou carrément fixée jusqu’à la moelle, j’ai trouvé le sud de l’Inde relativement sécuritaire. Et même dans ces situations particulières où je ne me sentais pas à ma place, je ne me suis jamais sentie menacée physiquement.
Qui plus est, je n’ai jamais été nerveuse que l’on me prenne mon sac ou tente de me voler, à part au marché de Mumbai où des pickpockets sont clairement à l’affût. (Il faut dire que j’ai plusieurs astuces pour garder mes effets personnels en sécurité!)
Dévisagée et arnarquée, oui. Avoir l’impression que l’on voulait m’attaquer, me violer, me voler? Non. (Je reste aussi une voyageuse très prudente qui prend généralement trop de précautions.)

Premier voyage en Inde: Mot de la fin
Il y aurait tellement plus à expliquer sur ce premier voyage en Inde comme le fait qu’un sourire ne m’aidait pas nécessairement, que les femmes étaient trop honorées de me servir, que les états où l’alcool est permis s’avèrent troublants, qu’il y a du vrai dans Slumdog Millionaire, que je comprends l’amour de Gregory David Roberts pour Mumbai, et j’en passe.
Au fil des articles que je rédigerai, d’autres aspects de ce pays fascinant seront mis de l’avant.
En attendant et dans le même ordre d’idées, je t’invite à lire mes articles sur les 19 choses qui m’ont surprise en Angleterre et les 10 choses qui m’ont surprise pendant mon voyage en Turquie.
En-tête de l’article: Image by KarloKolumno from Pixabay
Cheers for reading!
Tu pars en voyage bientôt?
Voici les ressources que j’utilise le plus:
- Pour les vols: J’utilise Kayak.
- Pour des forfaits voyage: Je préfère Expedia.
- Pour les hôtels et les auberges: Trip Advisor, Booking.com et Hotels.com sont mes plateformes favorites.
- Pour les tours guidés et voyages organisés: Je consulte Get Your Guide.
- Pour les vêtements: Ma garde-robe voyage provient principalement de lululemon et The North Face.
- Pour les accessoires et les cadeaux: J’adore Etsy. Consulte ma liste de favoris.
- Jette un coup d’oeil à ma page Ressources, à ma page Conseils de voyage et à ma boutique pour plus d’astuces!
*Certains de ces liens sont affiliés. Cela veut dire que si tu effectues un achat ou une réservation, je recevrai une commission (sans que cela ne te coûte un sou de plus). Ceci me permet de garder le contenu de ce blogue gratuit.
Ce témoignage m’a beaucoup plu car il est plein de remarques et de conseils judicieux !
Pour ce qui est du marchandage, il est quasiment obligatoire, car ne pas marchander est une marque de mépris envers l’artisan ou le vendeur d’un objet. Il y a une règle très simple qui fonctionne en général : le vendeur propose un premier prix — que souvent il appelle “fixed price” !!! — du double de ce qu’il attend. S’il te demande un prix, donnes-en un (“my price”) de la moitié. Quelques échanges, et la série converge toujours vers la moyenne. C’est un jeu de rôles. Chacun est persuadé d’avoir fait une bonne affaire. 😉
Le sentiment de sécurité est généralement plus fort dans le sud que dans le nord, bien que les gens aient tendance à y être plus xénophobes (sans jamais le montrer). Dans le nord, les gens reconnaissent une affinité des cultures “indo-européennes”. Toutefois, à Delhi et à proximité du Penjab, on rencontre des jeunes gens de plus en plus agressifs. Notre fils, qui y a passé son enfance, ne reconnaît plus la tranquillité dont nous faisions l’expérience.
Se méfier des jeunes hommes, certainement ! Ils considèrent qu’une femme étrangère qui se promène seule (donc sans son mari) est forcément “disponible”, bref, prostituée. Dans le nord on l’entend même dire explicitement. C’est un bon plan d’avoir sur soi une photo (même fausse) de “mon mari et mes enfants”. La femme mariée, surtout la mère, est respectée dans cette société patriarcale. Mais ne pas généraliser, car certaines cultures sont matriarcales chez les aborigènes, avec un statut des femmes qu’on aimerait avoir ici !
Mumbai est une ville extraordinaire dans laquelle le moindre “sans-abri” trouve toujours quelque chose à faire pour nne pas devoir mendier. J’y ai toujours vu un calme extraordinaire dans une pagaille monumentale ; et il y a depuis longtemps des bus réservés aux femmes ! Alors que Delhi ou Calcutta sont très dures à vivre pour les pauvres…
Voilà quelques souvenirs en vrac que la lecture de ton expérience m’a remis en mémoire. 🙂
Merci Bernard pour ces beaux souvenirs et conseils! 🙂 Je suis très craintive par rapport au nord; je ne crois pas que j’oserais m’y aventurer seule. Je pense avoir fait le bon choix en optant pour le sud.
Super article ! J’ai appris beaucoup de choses et tu m’as un peu rassurée sur l’Inde car j’avais entendu tellement de choses que j’avais un peu mis de coté d’y aller un jour. Maintenant que je t’ai lue, pourquoi pas! Des bisous!
Merci d’avoir pris le temps de laisser un commentaire! ☺️ Ça reste une destination difficile. Il faut vraiment le vouloir! 🙏
Un tres beau partage, Anne-Marie. C’est bon de visiter des pays totalement differents du Canada et des USA. Pour avoir visite la Thailande, le Vietnamet le Cambodge je comprends ce que tu racontes. Mais moi j’etais avec mon mari. J’ai de tres bons souvenirs de ces pays. Bravo pour ton aventure en solo ( pcq je crois que tu es partie la-bas toute seule).
Merci pour ce commentaire, France! Effectivement, il y a vraiment quelque de chose beau à choisir volontairement d’être déboussolée ainsi! En effet, je suis partie toute seule.
J’adore cet article et comment tu présentes les choses, c’est super bien écrit et on ressent bien tes impressions du voyage 😊
Merci beaucoup ☺️🙏